En as-tu vraiment besoin…

Du coussin d’allaitement ?

On débute la série d’items avec un ESSENTIEL : le coussin d’allaitement est selon moi un item à ne pas négliger. Tu l’utiliseras (probablement) au moins 8 fois par jour, et ce dès la naissance de bébé. En post-partum immédiat, la mobilisation représente un défi pour la majorité des femmes. Le coussin te permet d’avoir un support adéquat et d’éviter de se retrouver dans une position non optimale et pouvant entrainer de la douleur. D’ailleurs, les bébés ont peu de tonus dans les premières semaines de vie, le coussin est donc très utile pour positionner correctement bébé et le garder dans sa position tout au long de la mise au sein. Même par la suite, bien que son tonus s’améliore, bébé devient lourd… il sera alors de plus en plus difficile de garder bébé en position d’allaitement en supportant son corps uniquement avec ton avant-bras. Que ce soit à la naissance ou dans les semaines et mois qui suivent, le coussin reste toujours utile.    

Maintenant que nous avons statué que le coussin d’allaitement est un indispensable, il est important de bien le magasiner. On y retrouve un nombre important de marques, formes et matériaux divers pour les coussins d’allaitement. Bien entendu, il y a une part de préférence personnelle pour chaque personne. Cependant, je te suggère trois critères à prendre en compte et à réfléchir avant ton choix final :

1. Matériaux du coussin. Le coussin sera fort probablement taché de lait, de régurgitation de bébé, de nourriture, etc… je te conseille donc de vérifier que le coussin choisi est facile à nettoyer. Certains coussins sont imperméables et d’autres en tissu mais lavables à la machine… à voir ce que tu préfères. La majorité des modèles ont des housses pour mettre sur le coussin qui elles pourront être lavées à la machine à laver. En somme, l’objectif visé est simplement d’y aller pour la facilité et la rapidité.

2. Fermeté du coussin. Tu veux un coussin « qui se tient ». Tu ne veux pas que le coussin s’affaisse au poids de bébé pendant que tu allaites. Les coussins remplis de bille ont tendance à perdre leur forme originale. Au début bébé est bien placé, puis après quelques minutes… il glisse sur le mamelon, car le coussin n'est pas assez rigide pour le garder en place. À l’inverse, un coussin trop rigide peut être difficile à manipuler. Il faut trouver un juste milieu. 

3. Forme du coussin. Je conseille de penser en amont aux endroits où tu risques d’allaiter le plus régulièrement. Dans un fauteuil étroit ? Dans ton lit avec peu de support autour de toi ? À l’extérieur de la maison ? Bref, visualiser l’endroit où tu vas allaiter le plus fréquemment permet de sélectionner un coussin de grosseur adaptée. Certains coussins ne se manipulent pas très bien, sont encombrants et même assez lourds à déplacer (la nuit par exemple). L’idéal est donc d’aller les voir en magasin ou chez des amies afin de les manipuler et de les tester.

En résumé, le coussin d’allaitement est pour moi un item indispensable! Toutefois, avant de l’acheter, je conseille de bien réfléchir à son choix, car ça peut rapidement devenir un irritant si tu n’aimes pas le coussin avec lequel tu allaites 10 fois par jour. Prends le temps d’aller les voir, de te visualiser allaiter et même de tester les positions à la maison avec un coussin conventionnel. Par la suite, tu seras plus en mesure de faire un choix que tu ne regretteras pas! 😊

Des crèmes pour les mamelons?

Les fameuses crèmes pour les mamelons… Un grand nombre de femmes en ont dans leur valise d’hôpital et dans la grande majorité des cas, je conseille de… ne pas les utiliser ! Tu es surprise? Après la naissance de ton bébé, on t’a rapidement conseillé d’en utiliser en raison de douleur lors de l’allaitement ? Laisse-moi t’expliquer pourquoi je suis plus ou moins d’accord avec l’utilisation de crème en deux points : les principes de base en allaitement et comment on met en place une intervention appropriée.

Principes de base en allaitement. Ce qui fait que ton allaitement « va bien » c’est principalement grâce à deux éléments : un bon positionnement et une bonne prise (oui, bien sûr, il y a des exceptions à cette règle). On sait que les principales problématiques d’allaitement sont des difficultés à appliquer les techniques d’allaitement (on revient ici à parler du positionnement et de la prise au sein) et la présence de douleurs aux mamelons. Ces problématiques d’allaitement sont d’ailleurs intrinsèquement liées : une difficulté à appliquer les techniques d’allaitement peut entraîner la présence d’une douleur. En plus, savais-tu que l'incidence déclarée de la présence de douleur et de blessures aux mamelons peut aller jusqu’à 96% des femmes qui allaitent. C’est donc dire que presque toutes les femmes vont ressentir de la douleur à un moment ou un autre pendant leur allaitement. C’est l’une des raisons pourquoi l’application d’une crème est si souvent conseillée, alors que cette intervention est plus ou moins adaptée. 

Intervention appropriée. Maintenant qu’on sait cela, je te pose la question : comment une crème peut t’aider à ta prise et ton positionnement ? C’est plutôt une évaluation adéquate, le soutien et SURTOUT les interventions appropriées qui font toute la différence. Tu peux te badigeonner autant de crème que tu veux, si tu ne vas pas à la source du problème, « ça ne donnera rien ». Une consultation avec une IBCLC est donc importante. En effet, le rôle de l’IBCLC repose sur l’éducation des principes de base de l'allaitement, de la prévention et la prise en charge des problèmes potentiels ainsi que du soutien à l’expérience et au parcours d’allaitement de ta famille.

Peut-être que l’une des interventions pertinentes sera l’application de crème hydratante, d’onguent antibiotique ou autres. Toutefois, une IBCLC est en mesure de te justifier pourquoi elle te conseille l’utilisation d’un tel produit, pour combien de temps, dans quelle circonstance, quand savoir que ce n’est plus nécessaire, etc. Bref, le gros bémol que je tiens à mentionner ici, c’est que sans une évaluation complète et individualisée de TA situation d’allaitement, ce conseil est plus ou moins valable.

En résumé, des crèmes pour les mamelons, en as-tu vraiment besoin? Selon moi, pas vraiment ! Mais une ressource en allaitement certifiée si jamais tu rencontres des problématiques ? CERTAINEMENT! 😊  

Du collecteur de lait (de type haakaa)?

On parle enfin de collecteur de lait! J’en vois partout dans les boutiques de maternité, plusieurs en font la promotion, c’est souvent dans les listes d’items à se procurer… Est-ce que ça répond réellement à un besoin des femmes allaitantes ? C’est ce qu’on va tenter de découvrir ensemble.

Commençons par comprendre le principe du collecteur de lait. Ce contenant en silicone a pour objectif de recueillir le lait du sein directement. À titre d’exemple, il peut être mis sur le sein non utilisé lors de l’allaitement ou pendant un tire-lait simple. Il tient en place grâce à un effet de succion exercé en pressant sur la bouteille du collecteur, puis en le relâchant. Le principe de base peut être intéressant pour récolter une quantité de lait « sans effort » et pour avoir quelques réserves de côté. Il ne faut cependant par oublier, que par son effet de succion, le collecteur de lait encourage un écoulement plus important de lait lorsqu’il est utilisé. La production de lait fonctionne par principe de l’offre et la demande. Plus je sors du lait, plus mon corps va en produire. Tu vois où je veux en venir avec le risque d’un collecteur de lait?

Je te donne l’exemple d’une mère qui met son collecteur de lait à chaque allaitement et ce, disons 9 fois par jour. Elle récolte en moyenne 30 ml à chaque fois. 30 ml x 9 allaitements par 24 heures = 270 ml recueilli. Ça l’air super sur papier… mais 270 ml, c’est plus ou moins le 1/3 de la quantité quotidienne de lait bue par un bébé. Disons que cette mère a déjà une production de lait abondante, le risque est alors qu’elle produira trop de lait pour les besoins réels de son bébé. Les conséquences possibles ? Réflexe d’éjection fort, bébé qui s’étouffe au sein, surcharge en lactose, régurgitations plus fréquentes, inconfort abdominal, etc… les complications peuvent être nombreuses

Et si je veux quand même l’utiliser, comment je fais ?

Les compagnies* en font souvent la promotion comme une technique pour « sauver du lait perdu ». La vraie question à se poser c’est : as-tu vraiment besoin de cette quantité de lait ? La réponse est souvent non. Et si oui, mon conseil serait de l’utiliser 1 à 2 fois par jour et pas tous les jours (c’est un conseil général, tout dépend de ta situation également). Tu t’évites ainsi certains problèmes, tout en bénéficiant quand même des avantages du collecteur de lait. Le collecteur de lait n’est donc pas un essentiel, mais peut répondre à un besoin si cela fonctionne avec ta situation et que tu l’utilises avec prudence. 😊

*J’aimerais aussi mentionner que les compagnies le vendent en disant que c’est un tire-lait. Ça ne remplace pas la stimulation au tire-lait. Il ne sera pas possible de maintenir une production de lait optimale seulement avec un collecteur de lait. Si tu as des enjeux avec ta production de lait, je t’invite à consulter une ressource professionnelle pour te soutenir.

D’un tire-lait électrique?

Pour finir cette série en beauté, j’ai décidé de me lancer un gros défi; tenter d’expliquer en quelques points si le tire-lait électrique est un essentiel ou pas. Pour répondre le plus juste possible à cette question, je t’invite tout d’abord à te questionner sur ton objectif d’alimentation pour ton bébé. Comme pour chaque item vendu en allaitement, certaines vont adorer utiliser un tire-lait électrique, certaines n’auront « pas le choix » de l’utiliser et d’autres vont le détester.  

Je t’explique brièvement les choix sur le marché et les différences entre les tire-lait. À savoir que peu importe le modèle de tire-lait électrique, il va nécessiter un entretien (nettoyage, stérilisation, etc.), d’être branché/rechargé pour fonctionner et qu’il va émettre un bruit.  

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1.Tire-lait électrique simple ($): un seul sein stimulé à la fois.

Avantages : permet d'avoir une main de libre, facile à transporter (modèle disponible pouvant être rechargé et transporté n’importe où par la suite).

Désavantages : nécessite plus de temps si on veut exprimer les deux seins, diminution de la stimulation hormonale due à la stimulation simple.

2.Tire-lait électrique double ($$): les deux seins sont stimulés en même temps (souvent la possibilité de bloquer un côté pour faire seulement un seul côté si désiré).

Avantages : économie de temps, meilleure stimulation hormonale due à la stimulation double, facile à transporter (modèle disponible pouvant être rechargé et transporté n’importe où par la suite).

Désavantage : moins efficace qu’un tire-lait électrique double de type professionnel. 

3.Tire-lait électrique double de type professionnel ($$$) : les deux seins sont stimulés en même temps (souvent la possibilité de bloquer un côté pour faire seulement un seul côté si désiré). La pompe d’un tire-lait professionnel offre plus de précision qu’un tire-lait électrique double conventionnel.  C’est-à-dire que tu peux choisir avec précision le niveau d’intensité de la pression et de la vitesse désirée.

Avantages : économie de temps, meilleure stimulation hormonale due à la stimulation double et à la précision de la pompe (plus approprié dans des situations où il y a une séparation mère-bébé par exemple).

Désavantages : plus difficile à se procurer, doit souvent être loué (dans une pharmacie par exemple), encombrant et lourd à transporter, doit être branché en tout temps.

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Avec toutes ces informations en main… comment faire un choix éclairé ?! Je te donne l’exemple le plus commun : tu es une maman d’un bébé à terme et en santé qui désire un allaitement exclusif et peut-être offrir quelques biberons de ton lait maternel à bébé lorsque tu vas t’absenter. Ainsi, tu auras besoin seulement d’exprimer un peu de lait quelques fois pour prévoir une quantité au congélateur en cas de besoin. Le tire-lait électrique simple ou double serait alors une option intéressante pour toi. Même qu’un tire-lait manuel serait une bonne option à envisager. À voir selon ton budget et tes préférences pour un manuel, électrique simple ou un électrique double. Tu es la personne la mieux placée pour le savoir!

Le tire-lait électrique semble toujours une option intéressante pour toi? Voici les questions à te poser avant de l’acheter :

1. Pourquoi? Je t’invite encore une fois à réfléchir à tes raisons de faire du tire-lait. Pour faire quelques réserves ou bien pour faire du tire-allaitement (définition : exprimer 100% de ton lait et l’offrir en biberon). Peut-être même que pour ta situation un tire-lait manuel (sans moteur) serait suffisant! Chaque situation est unique.

2. Où? Où penses-tu exprimer ton lait? À la maison proche d’une prise électrique, dans la voiture pendant des déplacements, en voyage… bref, l’emplacement est important pour savoir si un modèle rechargeable serait plus adapté, la dimension du tire-lait qui te convient, etc.

3. Combien? Quel est le budget pour ton tire-lait ? Il y en a pour tous les goûts. Et ce n’est pas nécessairement parce qu’il est plus cher, qu’il sera meilleur. 

4. Comment? ⚠️ Ici, c’est un point IMPORTANT. ⚠️ Chaque tire-lait vient avec des accessoires, dont des coupoles. Si tu veux faire du tire-lait, il sera PRIMORDIAL après la naissance de faire mesurer ton mamelon pour choisir la BONNE taille de coupole. Cela a pour but que tu sois confortable pendant l’expression, d’éviter de te blesser et t’assurer d’une stimulation efficace. Avant d’acheter ton tire-lait, je te conseille de vérifier qu’il y a des coupoles de différentes tailles compatibles avec le tire-lait choisi. Ce n'est pas toutes les compagnies qui fabriquent une variété de taille et ce n’est pas toutes les coupoles qui sont compatibles avec les différentes marques de tire-lait.

5. Quand? Tu envisages faire du tire-lait pour combien de temps? Sache que ce n’est pas toute les marques de tire-lait qui offrent un bon service à la clientèle ou la possibilité de remplacer seulement une pièce. Il est alors pertinent de vérifier cet élément, car les pièces d’un tire-lait ça peut briser ! Si tu dois changer tout le tire-lait alors que seulement la valve est défectueuse, ça peut représenter un coût important.  

Je termine en te posant la question suivante : pourquoi as-tu besoin d’un tire-lait électrique? En définissant avant tout tes besoins par rapport à l’expression de ton lait maternel, tu pourras plus facilement faire un choix éclairé et sans regret!

Voyage et allaitement

C’est au retour d’un magnifique moment passé en famille que j’écris ce premier article sur mon site web. D’une part, j’ai envie de partager un peu de notre quotidien à celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux et qui ont recours à mes services de consultation, et d’autre part, j’avais envie de démocratiser un peu le fait de voyager avec bébé lorsqu’on allaite! Pour vous mettre en contexte, mon conjoint et moi-même revenons d’un voyage d’un mois en Europe avec Béatrice, âgée de 4 mois. Ce fut une expérience mémorable et haute en premières fois! Cela a nécessité notre capacité d’adaptation, notamment en ce qui concerne l’alimentation d’un bébé en voyage!

Étant donné que j’allaite présentement exclusivement, je suis d’avis que cela a aidé le côté organisation de l’alimentation de Béatrice, mais il a fallu tout de même faire preuve d’imagination à quelques reprises. J’ai eu envie de vous transmettre certaines astuces pour favoriser l’alimentation au sein de bébé dans le contexte d’un voyage, que ce soit pour une fin de semaine d’expédition au Québec ou un périple outremer! Voici mon top 4 des éléments qui nous a adouci la vie pendant ce mois en Europe.

1. Allaiter partout. C'est pratique de garder en tête qu’allaiter partout et en tout temps est un droit protégé par les lois canadiennes et provinciales. Sauf pour certaines destinations spécifiques, aucune disposition légale n'interdit l'allaitement dans un lieu public ailleurs dans le monde. En un mois, je n’ai reçu qu’un seul commentaire négatif à un moment où j’allaitais dans un centre d’achat. Allaiter n’importe où et n’importe quand a ainsi grandement facilité les déplacements et les activités de tous les jours. Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui est confortable à allaiter en public. Il faut simplement planifier davantage la journée pour avoir accès à des endroits pour nourrir bébé. À titre d’exemple, les musées ont généralement une salle pour allaiter ou des vestiaires qui peuvent être un endroit tranquille. Il y a également des stratégies pour limiter le niveau d’exposition, tel que porter une camisole en dessous de son chandail pour avoir un minimum à découvrir lorsque vient temps d’allaiter et ce, sans avoir à s’isoler chaque fois que bébé démontre des signes de faim.

2. Vêtements qui permettent d’allaiter facilement. Dans le même ordre d’idée, quand vient le temps de faire ses valises, il ne faut pas hésiter à tester les vêtements et soutiens-gorge d’allaitement et ce, avant de partir! Personnellement, je conseille d’apporter uniquement les morceaux qui permettent d’allaiter aisément. J’éviterais donc tout vêtement qui ne permet pas de se sentir confortable en allaitant ou qui oblige à aller s’isoler au toilette. On ne sait jamais quand bébé aura faim : au restaurant, en plein milieu d’une plaza européenne, lors d’une randonnée, etc…. bébé aura souvent faim, et pas nécessairement au moment le plus opportun. Avoir des vêtements qui permettent d’allaiter facilement et se rhabiller rapidement, c’est selon moi la clé du succès pour ne pas se limiter dans nos activités. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’acheter des vêtements uniquement fait pour l’allaitement. En fouillant un peu dans ma garde-robe, j’ai été surprise de constater que plusieurs de mes gilets et chandails de tous les jours me permettaient déjà d’allaiter avec aisance. Toutefois, je me suis procurer quelques morceaux spécifiquement conçus pour nourrir bébé et je dois dire qu’ils ont été très pratiques! De nombreuses compagnies québécoises offrent une foule de modèle versatile dorénavant. Cela qui permet de trouver des pièces parfaites pour l’allaitement, mais également lorsque l’allaitement sera sevré.

3. Restez hydraté. Allaiter ça donne soif, on le sait. L’eau est la principale composante du lait mature (87.5%) et cette eau… provient du corps de la mère! En voyage, il fait souvent plus chaud, on se déplace fréquemment et on marche beaucoup! Je dois avouer qu’avec les nombreuses activités dans une journée, j’ai eu tendance à oublier de m’hydrater. Je dirais donc que l’astuce ultime c’est de TOUJOURS avoir sa bouteille d’eau avec soi. Ça l’air évident, mais en tant que parent on doit tellement penser à tout avant de partir pour la journée, que parfois la bouteille d’eau, on l’oubliait. En plus d’essayer de ne pas l’oublier, il faut aussi penser à trouver un endroit pour la remplir et ce, dès qu’elle commence à se vider. Ne pas attendre qu’elle soit déjà vide! Que ce soit d’arrêter dans un café pour demander gentiment de nous remplir la bouteille puisqu’on allaite ou un abreuvoir avec de l’eau potable. Il peut être utile également de penser à apporter des sachets d’électrolytes. Lors de nos longues randonnées, j’ai trouvé que c’était une bonne idée pour éviter de se déshydrater. Cela peut représenter un moyen simple pour s’assurer d'une hydratation optimale.

4. Avoir une « trousse de survie ». Qui dit alimentation de bébé, dit changement de couche. Nous savions avant de partir qu’on allait devoir changer les couches dans des endroits inusités et que cela n’allait pas toujours être évident. Ainsi, j’ai tenté de réfléchir à une idée pour éviter d’être éparpillé et de perdre du temps à chaque changement de couche. Particulièrement dans l’avion et en randonnée! J’ai donc acheté une trousse de toilette pour voyage (le modèle avec plusieurs pochettes fermées et un crochet pour suspendre à l’arrière d’une porte par exemple) que j’ai affectueusement nommée la « trousse de survie ». Les nombreux compartiments nous ont permis de ranger plusieurs couches (environ 6-8 couches), le tapis de change, des lingettes, une ou deux débarbouillettes, des vêtement(s) de rechange, un jouet de dentition, de la crème solaire (au besoin) et un chapeau de soleil ou un chapeau plus chaud selon la température. Tous les éléments pour Béatrice étaient donc à un seul et unique endroit. En plus, c’est idéal pour accrocher dans une toilette publique ou à sortir du sac à dos. Avant de partir le matin, nous avions seulement à nous assurer qu’on avait assez de couches et de lingettes, un vêtement de rechange approprié pour la température et hop! On était prêt à partir. En résumé, c’est un petit truc simple mais qui nous a permis de garder le sac a dos organisé et ne pas chercher au fond du sac si on a besoin rapidement de quelque chose avant, pendant ou après l’allaitement.

Et voilà mon top 4 pour se faciliter la vie en tant que parent allaitant en voyage! Nous avons une courte escapade dans Charlevoix prévue cet été… je compte bien appliquée religieusement chacune de ces astuces. J’espère que cela t’a donné confiance pour partir en voyage avec un bébé. C’est tout à fait réaliste et agréable en étant un minimum organisé avant et pendant le voyage. N’hésite pas à partager tes trucs pour aider les autres personnes allaitantes !